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Auteur/autrice : Hefka le NekoPunk

Lakhyll Style

Ce poème est le thème d’un antagoniste de « Le Pays des Merveilles », mon roman en cours d’écriture. Plus d’infos prochainement, mais l’écriture de ce roman est achevé à environ 40%


Pas le droit de se plaindre quand j’arrache tes vérités
Ton sang giclera sur les murs et tu l’aura bien mérité !!!
Divinité auto-fabriquée du Sud-Est, n’essaie pas de me test
Peu m’importe que même mes propres créations me détestent !!!
Renie pas ton côté obscur, il est toujours en éveil
Et tu vis l’horreur au pays des merveilles !!!
Je fais pas des heureux quand je vocifère ma haine
Je serai jamais ton dieu mais tu seras toujours ma chienne !!!

T’as trop peur de pointer une arme ou c’est juste que t’as tes règles ?
Ne bafoue pas, ne t’enfuis pas, c’est moi qui écrit les règles !
Je déplace tes morales et ton éthique et tu créés le gang du glucose
Loi de la jungle partout dans la jungle, névrose dans toute chose !
Partout dans vos esprits dans vos enfants, insanité et instabilité
Le virus se répand plus vite que le covid et aucun moyen d’exorciser !
Qu’est-ce que tu qualifies d’illégal quand je peux tout rendre légal
Mon vice va jusqu’à banaliser les viols et tu retournes à l’état animal !

Zéro pitié, bienveillance synonyme de dinosaure à l’ère de TikTok
Pornographie sociale, hypersexualisation des gosses, quoi ça te choque ?
Tentes de te rebeller, t’es en colère, je sens ton âme se gorger de noir
T’es qu’une partie de moi, un pion, tu fais partie de mon histoire
Tu es mon soldat que tu le veuilles ou pas, je suis le contraire de la pitié
Et tu l’es aussi contre ta volonté que je m’amuse à modifier à volonté
Tu t’effraies, je fais se frayer un chemin à tout ce qui est obscène
Laisse pas trainer ta copine sinon elle deviendra la mienne !!!

« Il était une fois un dieu qui n’avait rien pour se faire respecter. Il était laid et difforme et, bien qu’il soit plus intelligent que toute espèce vivante sur terre, il était de très loin le moins doué des divinités, toutes religions confondues, monothéistes comme polythéistes. »

Terreur, horreur, tes dieux sont sourds et ta daronne est aphone
Horreur, malheur, je sais pas dire je t’aime j’ai aucun emblème
Terreur, horreur, je n’aime personne et je ne respecte personne
Je déteste tout jusqu’à moi-même, ben quoi ça te pose un problème ?
Envoie tes armées m’attaquer à main armées, envoie-les au suicide
J’ai piraté les lois de l’univers-même et j’ai envie d’un génocide
Toute fille est une salope, tout mec est en rut, pisse dans ton fut
J’suis plus violent que le Marquis de Sade, bande de p’tites putes !

Je sais comment dépraver les âmes les plus pures et les faire craquer
D’ailleurs qu’est-ce qui m’empêche de vous dépraver, étriper, détraquer
Tu ne peux m’ignorer, mon existence fera rimer la tienne avec souffrance
J’ai conquis tout ce qui peut être nommé et ma fureur entre en transe
Des commissariats de police aux confins les plus oubliés de l’univers
Mes architectes sévissent et à tout ce qui respire je passe les fers
C’est pas moi qui suis devenu fou ! C’est pas moi qui veut la révolution
Comment peux-tu me mettre à genoux quand je met à genoux le panthéon ?!

Lakhyll Style !!!
Pas le droit de se plaindre quand j’arrache tes vérités
Ton sang giclera sur les murs et tu l’aura bien mérité !!!
Divinité auto-fabriquée du Sud-Est, n’essaie pas de me test
Peu m’importe que même mes propres créations me détestent !!!
Renie ton côté obscur, il est toujours en éveil
Et tu vis l’horreur au pays des merveilles !!!
Je fais pas des heureux quand je vocifère ma haine
Je serai jamais ton dieu mais tu seras toujours ma chienne !!!

Vis l’horreur au pays des merveilles !!
Vis l’horreur au pays des merveilles !!
Vis l’horreur au pays des merveilles !!
Vis l’horreur au pays des merveilles !!

© Hefka

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Refuse le faux monde

Refuse le faux monde, refuse de devenir une photocopie
Les notifications ne mesurent pas la valeur de ta vie
Refuse la beauté superficielle, ne devient pas un produit
Un consommateur consommable aussitôt consommé aussitôt oublié

Refuse le faux monde, refuse de devenir un consommable
Un outil social dans lequel tout le monde peut être interverti
Tu penses que t’es trop cool, tu te crois tellement différent
Sauf que dans la dure réalité, tu es juste la même personne

Pornographie sociale, arnaque des temps modernes
Vends ton corps et achète tout ce qui peut être nommé
Rires sans convictions derrière ton écran de smartphone
Tout le monde est connecté, toutes et tous la même pensée
Jeunesse artificielle sous le joug d’un contrôle mental massif
Guerre d’information, n’importe qui peut tirer à bout portant
Chacun stalk dans l’ombre et lurk pour des likes ou des bans
Nouveau vocabulaire pour une génération de merde

C’est un faux monde,
Alors sois faux et tu seras aimé
C’est un faux monde,
Sois authentique et tu seras abattu
C’est un faux monde,
Nique ton mode de vie et toi avec
Nique ton faux monde
Je préfère rester intègre et fidèle à moi-même

Je suis peut-être arrogant
Mais je ne serai jamais une photocopie
Je ne serai pas un rouage sans âme
De ton système de lobotomie massive
Jamais je te like, jamais je te follow
Toi et tes putains de dieux informatiques
Vis ta vie merdique et superficielle
Je resterai fidèle à moi-même.

© Hefka

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Cette nuit j’ai fait un rêve

Cette nuit j’ai fait un rêve
Où je disposais d’une arme à feu
Avec des munitions illimitées
J’ai eu une furieuse envie de tuer
C’est alors qu’aiguisé par ma misanthropie
Et ma haine de l’espèce humaine
Je suis sorti dans la rue
Et je me suis mis à tirer sans retenue
Le sang s’est mis à gicler
L’espace de quelques heures
Je décidais de qui devait vivre
Je décidais de qui devait mourir
Et j’ai choisi la mort pour tous
Et alors que j’étais le dernier survivant
De mon propre génocide
Je me suis logé la dernière balle
Après avoir réalisé dans ma haine
Qu’il n’y avait plus personne pour me haïr
Et qu’il n’y avait plus personne pour m’aimer.

Cette nuit j’ai fait un rêve
Dans lequel plus personne ne pouvait m’aimer
Et plus personne ne pouvait me haïr
Parce que j’ai réalisé dans ma haine
Qu’après m’être logé la dernière balle
De mon propre génocide
J’étais le dernier survivant
J’avais en effet choisi la mort pour tous
Car je décidais de qui devait mourir
Mais aussi de qui avait le droit de vivre
Même si ce ne fut que quelques heures
Le sang n’a cessé de gicler
Lorsque je tirais sans retenue
En étant de sortie dans la rue
Armé de ma haine de l’espèce humaine
Aiguisé par ma misanthropie
J’ai enfin calmé ma furieuse envie de tuer
Avec les munitions illimitées
Dont disposait mon arme à feu.

© Âefyekaaos

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Je nourris pas les trolls

Si je devais rédiger une lettre de motivation pour chercher une alternance en tant que community manager, c’est comme ça que je l’écrirai. C’est une parodie de Renaud, au passage.

J’étais tranquille j’étais peinard
Devant des pics de chats mignons
Le type s’est connecté sur Twitter
Il a imposé ses opinions
Puis il commente à me tag
Et se prend pour le champion
« T’as un nick,
Il kick,
J’te le pique ».
J’parie que le chômage te pose problème
Et que tu passes tes journées à rien glander
Viens faire un tour dans les DMs
Histoire que je puisse me défouler
Bon sang que ça va être drôle
Moi je lui dis, « je nourris pas les trolls ».

Il m’a dit « FDP »
Je lui ai dit « Suce ma pine »
Il m’a dit « Gros PD »
Je lui ai dit mon login.

J’étais tranquille j’étais peinard
A écouter du bon son
Le type s’est connecté sur Twitter
Il s’est pris pour un champion
Il dit que comme c’est son compte
Il est libre de dévoiler ses opinions
« T’as un pseudo
Mon poto
Il vaut zéro ».
On dirait un adolescent en crise
Tu peux me dire pour qui tu te prends
Devine quoi j’ai une petite surprise
J’t’envoie un DM que je te casse les dents
J’aime pas vraiment les pots de colle
Moi je lui dis, « je nourris pas les trolls ».

Il m’a dit « FDP »
Je lui ai dit « Achète une corde »
Il m’a dit « Gros PD »
Je lui ai dit mon password.

J’étais tranquille j’étais peinard
Je faisais une veille sur internet
Le type a surgi sur Twitter
Avec sa PP super chouette
Il commence à me tag
Visiblement avec un air bête
« T’as plein de follows
T’as un gros réseau
T’es un rigolo ».
Moi j’suis puceau depuis la naissance
Avec ça j’aurais plein de filles à mes pieds
Mais aujourd’hui c’est mon jour de chance
Viens en DM que je puisse te dépouiller
A grands coups de provocations folles
Moi je lui dis, « Je nourris pas les trolls ».

Il m’a dit « FDP »
Je lui ai dit « Nique ta race »
Il m’a dit « Gros PD »
Je lui ai dit mon mot de passe.

La morale de cette pauvre histoire
C’est que quand t’es tranquille et peinard
Faut pas trop traîner sur Twitter
A moins d’être le dernier des connards
Quand à la fin d’une chanson
Internet veut te voir sur la potence
Faut avoir de la détermination
Pour décrocher une alternance.

(c) Hefka

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Chaos multicolore

Les couleurs pastel donnent du baume au cœur
La couleur noire est symbole de destruction
Prouve-moi le contraire et tu es déjà mort
Nekomimi Nekomata, j’suis le chaos multicolore

Le drapeau noir est surcoté, le punk est mort et c’est très bien
Je représente la destruction dans un déguisement multicolore
Nique le reste du monde, j’impose mes idées avec un fusil vert
J’suis plus un perdant fragile mais une bombe sociale allumée.

Que la destruction soit douce et la haine joyeuse,
Que les balles en étoiles mitraillent cette société,
Que toutes les convictions soient réduites en charpie,
Y compris les miennes parce que je m’aime autant que vous.

Il y a deux loups en nous a dit le vieux proverbe indien
Les deux bouffent les moutons et ne combattent pas éternellement
Ils se comprennent, ils se détestent, mais ils le savent bien
Comme ombre et lumière, l’un ne peut pas survivre sans l’autre.
La cruauté la plus inhumaine est née dans le pays des merveilles
Les valeurs morales sont inversées et j’ai choisi de vivre en paix
Tu n’as pas plus de place dans mon monde que j’ai de place dans le tien
Ne t’endors pas c’est un conseil, la guerre ne fait que commencer.

Que la destruction soit douce et la haine joyeuse,
Que le sucre devienne poison et la douleur douceur
Un monde parfait est un monde où tu vis en souverain
Je chéris pas tes imperfections, laisse-moi fantasmer seul.

Je prends plus le temps de squatter les communautés en ligne
Internet est coloré et lumineux mais internet n’est pas ton ami
C’est la révolution, laisse tomber le drapeau blanc, nique ta scène
J’suis Nekomata Hefka, révoltant révolté, désinvolte survolté
Lâche le drapeau anarchiste et rentre-toi ça dans le crâne
J’ai pas de convictions, j’ai que la paix pour objectif
Du pays des merveilles j’envoie des ouragans multicolores
Qu’est-ce que tu vas faire lorsque tes certitudes voleront en éclat ?

© Hefka

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